Ça y est, ça fait un mois que j’ai débarqué en Suède. Parfois j’ai l’impression que je suis arrivé la veille, mais à d’autres moments j’oublie que j’ai vécu ailleurs. C’est une drôle d’impression.

Mais laisse-moi te raconter un peu mes premiers pas d’expatrié.

Le travail

J’ai commencé le boulot le lendemain de mon atterrissage. Plutôt rapide, mais je ne savais pas comment mieux occuper mon premier vendredi.

J’ai eu l’agréable surprise de découvrir de magnifiques bureaux dans un des quartiers les plus sympa de la ville (apparemment). Je suis resté émerveillé pendant quelques jours par la déco. J’ai été triste d’apprendre que nous allions changer de locaux plus tard cet été, mais peut-être réussiront-ils à me surprendre de nouveau.

Old school bannerboy

Autre agréable surprise : Un ordinateur tout neuf. Un iMac Retina qui plus est. C’est peut-être normal dans ce secteur d’activité, mais c’est la première fois de ma courte carrière qu’on me réserve un tel traitement.

Qui dit premier jour dit aussi rencontre avec mes collègues. L’équipe n’est pas bien grande, et certains sont absents pour congés parentaux ou vacances. La plupart de mes collègues sont Suédois, à l’exception d’un Norvégien, un Américain et Allemande. Et en gros, tout le monde ici est soit chef de projet (enfin, on dit producer) soit développeur.

L’ambiance est vraiment agréable. Je me suis senti à l’aise dès le premier jour. Le vendredi après-midi, c’est bière et musique, alors que le lundi matin c’est petit-déjeuner pendant le “briefing” de la semaine. On a un salon avec de superbes canapés et des consoles de jeu, mais j’avoue n’aller dans cette pièce que pour manger le midi.

Concernant le boulot en lui même, la mission est plutôt simple : l’entreprise est spécialisée dans le développement de bannières publicitaires pour le web. Les clients sont prestigieux, et j’ai la chance d’avoir des projets cools : accéléromètre ou encore un peu de 3D en JavaScript. Peut-être que ça ne vous parle pas, mais pour le moment ça m’éclate.

Balade dominicale à Gamla Stan

Le quotidien

Je devais trouver un appartement avant de venir ici. Une fois de plus, la chance a été de mon côté : j’ai posté une annonce sur un groupe Facebook de mise en relation pour des appartements. Réponse rapide, et donc une chambre pour l’été en banlieue de Stockholm. Et comme si je n’avais pas assez de chance, mon colocataire est super sympa.

Si vous comptez vous expatrier, commencer par une colocation est une bonne idée. Ça permet d’apprendre beaucoup de choses sur le quotidien. Et aussi de rencontrer de nouvelles personnes. Ivo (mon coloc) m’a emmené à mes premières soirées, et c’est là que j’ai rencontré les premières personnes en dehors du travail.

En parlant de rencontres, j’ai aussi rencontré pas mal de Français. Facebook aidant, j’ai rejoint des groupes d’expatriés et surtout d’anciens de Gobelins. Je n’en suis pas encore à avoir besoin de parler français, mais je suis vraiment content d’avoir rencontré ce groupe. Et c’est assez marrant de voir que les Gobelins de Paris ont l’air d’avoir vécu exactement les mêmes aventures que ceux d’Annecy.

Petit point langage : Je n’ai pas encore commencé à apprendre le suédois. Je suis inscrit, mais les cours commencent en aout. Et je suis encore et toujours épaté par le niveau d’anglais. Absolument TOUT-LE-MONDE parle anglais. Je n’ai pas été une seule fois en difficulté. Encore mieux, les gens font l’effort de parler anglais entre eux quand je suis dans les parages. J’en suis presque gêné parfois, mais je pense qu’ils ne veulent pas que je me sente exclu. Ça arrive souvent au boulot, et encore plus souvent en soirée. Vous vous imaginez parler en anglais avec vos amis français en soirée pour qu’un étranger présent vous comprenne ? À mon avis, ce n’est pas impossible, mais peu probable.

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Enfin, le dernier point marquant au quotidien : le soleil. Si l’hiver est supposé être plongé dans la nuit, et bien c’est l’opposé l’été. Le ciel n’a jamais été totalement sombre depuis que je suis arrivé. Il fait vraiment jour jusqu’à 22h environ, mais il reste de la lumière dans le ciel toute la nuit. Les soirs où je me couche très tard, j’ai toujours un peu de mal à m’endormir à cause de la lumière qui passe au travers des stores vénitiens de ma chambre. C’est un phénomène fascinant, et je ne m’y habitue toujours pas.

Les projets

Comme tu peux le lire, pour le moment tout va drôlement bien. C’est peut-être la phase “lune de miel”, mais je suis pour l’instant très content de m’être embarqué dans cette aventure, d’autant plus que le karma a l’air d’être de mon côté.

Maintenant que je suis là, il me reste encore quelques étapes pour me considérer comme un “vrai” expatrié : finir ma paperasse, trouver un appart pour du long terme, affronter mon premier hiver et surtout apprendre le suédois.

Je voulais aussi parler des souvenirs que j’ai de mes précédents voyages, de la paperasse, des transports ou d’aller faire les courses. Mais cet article est déjà bien assez long.

Libre à toi de me dire en commentaire ce que tu penses de cet article, ou de me poser des questions.

Bye